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  • emelineverdu

Poème sur les émotions

Dernière mise à jour : 15 juin 2020

Souvent, colère, je te ressens.

Tu me traverses de façon aigue, brutale et piquante.

Tu me secoues, me bouscules, me troubles.

Souvent j’ai peur de toi, j’ai peur d’aller au bout, de te sentir en entier et de t’exprimer.

J’ai peur de comment tu sortirais, de ta violence et ton aigreur.

Souvent, colère, je te ressens,

déclenchée par l’injustice, la connerie de l’autre et la mienne,

la violence et la douleur.

Anxiété, fréquemment, je t’éprouve.

Tu assèches ma bouche, encombres ma gorge,

te diffuses dans mes poumons, mon cœur et mon ventre.

Tu es comme un flot, une nuée de picotements qui se déploient en moi.

Tu marques ma peau, resserres mes muscles et mon cerveau.

Tu m’empêches de respirer, tu m’empêches de digérer,

parfois même tu m’empêches de voir, d’entendre et de parler.

Anxiété, je te connais.

Tu es là quand je doute trop fort, quand je ne fais pas les choses bien, quand je sais que je me trompe et que je crois faire du mal à l’autre.

Anxiété, je te connais depuis tellement longtemps,

tu es là quand j’ai honte et quand j’ai peur.

Tristesse, quand tu es là c’est souvent que c’est trop tard.

Tu mouilles mes yeux, tu fais mal à ma poitrine.

Tu me fais me sentir seule, impuissante et démunie.

Tristesse je ne t’aime pas beaucoup mais quand tu es là,

c’est important que je t’exprime pour que tu sortes vite de moi.

Joie de vivre, tu es celle que je connais le mieux.

Sans vraiment m’en apercevoir, tu es mon amie depuis mon premier souffle.

Et grâce à toi je rêve et grâce à toi je chante, je danse et j’imagine.

Et grâce à toi je pleure, je bouge et je regarde mieux.

Joie de vivre, tu es l’enfant,

tu es le pur et tu es l’amour

Joie de vivre, tu es le clown

tu es la tendresse et tu es l’élan

La joie de vivre est un notre moteur et notre trésor.

Elle est ce qui nous rend souriant, généreux et bienveillant,

tandis que la peur nous sépare, la colère nous blesse, la tristesse nous isole.

Comme la nuit et le jour, nous sommes l’ombre et la lumière

Une palette de vives couleurs qui en nous demeurent

Ses contrastes et ses saveurs peuvent être étrangers à nos cœurs

A nous de trouver l’équilibre, pieds nus, sur le fil.

Sérénité je te respire,

Tu mêles toutes les couleurs et nous amène au blanc.

Tu es la lumière, la terre et le vent.

Je te cherche, je te trouve, te perds et te retrouve.

Sérénité je t’acclame, je t’apprends, je te partage,

et de gouttes de sueur en gouttes de pluie,

je me sens chaque jour un peu plus sage



E.Ve

Mai 2020


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